Comment lutter contre le mal des transports ?
Ne vous est-il jamais arrivé de vous sentir mal en voiture, bateau, avion ou train ? Le mal des transports atteint davantage les enfants de 3 à 12 ans et les femmes. Heureusement, des solutions efficaces existent.
Qu’est-ce qui cause le mal des transports ?
Les malaises associés au mal des transports résultent d’un décalage entre la perception visuelle et le centre de l’équilibre, situé dans l’oreille interne. La cinétose peut être occasionnée par tout voyage à bord d’un véhicule mobile, quoique certains moyens de transport causent moins de malaises que d’autres, par exemple, le train. Les symptômes liés au mal des transports peuvent diminuer lorsque l’exposition au même stimulus est répétée à plusieurs reprises. Ainsi, une personne qui, lors de son premier voyage en voiture, souffrait de cinétose peut voir ses malaises s’estomper en renouvelant l’expérience.
Des conseils pour éviter le mal des transports
1. Évitez autant que possible les facteurs favorisant le mal des transports : mauvaises odeurs (tabac, cuisine, goudron, essence, etc.), confinement, bruits agressifs, fatigue, anxiété, chaleur…
2. Mangez léger avant le départ. S'il ne faut pas partir le ventre vide (il se contracte plus facilement), il ne faut pas non plus faire un repas trop copieux ni trop gras. Privilégiez les sucres lents (riz, pâtes…). Ne prenez pas d'alcool.
3. Voyagez au frais : aérez au maximum, installez-vous près d'une fenêtre entrouverte, voire sur le pont du bateau.
4. En avion ou en bus, placez-vous au milieu, les mouvements y sont moindres. En voiture ou en bateau, installez-vous à l'avant.
5. Limitez votre attention visuelle : pas de lecture, de vidéos ni de jeux électroniques.
6. Placez-vous et regardez toujours dans le sens de la marche. En voiture, regardez par la vitre de devant (par le pare-brise). Fixez à l'extérieur un point à l'horizon. Essayez de stabiliser votre regard.
7. Sur un bateau, participez aux manœuvres, impliquez-vous pour vous occuper l'esprit. En voiture, prenez le volant. Le conducteur n'a pas mal au cœur car il anticipe les mouvements.
8. Mâchez du chewing-gum.
9. Buvez souvent par petites gorgées (de l'eau ou du sirop).
10. Si possible, faites des pauses toutes les 2 heures et allez vous dégourdir les jambes.
Des plantes contre les nausées
Le gingembre
Pour lutter contre le mal de cœur, le gingembre est tout à fait disposé. De nombreuses études ont permis d’évaluer l’effet antiémétique (= capacité de prévenir ou d’arrêter les nausées et les vomissements) du gingembre, plus particulièrement lorsqu’il est présenté sous forme de poudre. Les recherches les plus probantes ont été effectuées sur des femmes en période de grossesse et sur des gens ayant subi une chirurgie. Il a notamment été démontré que 1 g gingembre en poudre est plus efficace qu’un placebo1.
La menthe poivrée
Des essais cliniques ont démontré que la menthe verte peut contrer les nausées et apaiser les céphalées, deux des malaises pouvant être ressentis en cas de mal des transports. De plus, son usage est reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Huiles essentielles et essences, des armes anti-nausées ?
L'arme anti-nausées est le citron. Ne buvez surtout pas le jus, vous auriez des maux d'estomac terribles. Le secret est ailleurs : dans le zeste des agrumes. Il suffit de quelques gouttes de zeste de citron en infusion ou sur un morceau de sucre, et l'envie de vomir va vous passer très vite. On parle de limonène, il est reconnu comme efficace. De 30 mois à la retraite !
Du côté des huiles essentielles, on peut citer la lavande. Tout simplement parce que la lavande est apaisante. Sur les intestins de lapins par exemple, on a démontré que la lavande décontractait l'animal et lui évitait des spasmes. Alors pourquoi pas nous ? Sinon vous pouvez essayer l'huile essentielle de menthe poivrée. On l'utilise comme anti-nauséeux en soins palliatifs. Mais attention, la menthe poivrée est contre-indiquée chez l'enfant de moins de 6 ans, car elle peut s'avérer toxique.