Ralentir le vieillissement
L'exercice physique spécifique régulier est un élément de choix dans la lutte contre le vieillissement précoce du corps humain. Il augmente le pouvoir d'adaptation de l'organisme et normalise toutes les fonctions.
S'abstenir d'effort physique, c'est gâcher stupidement son capital jeunesse. L'entraînement physique régulier conditionne la santé en améliorant la fonction cardiaque et en permettant de lutter contre l'embonpoint et le stress. Quelques minutes d'exercices quotidiens vous apporteront une bonne respiration et procureront à votre corps un parfait état de fonctionnement.
Comment ralentir le vieillissement ?
Autant le dire net, la Fontaine de Jouvence n'existe pas ! Nulle part au monde n'existe de source fabuleuse capable de transformer un vieillard apathique en un bambin explosif ! Mais rassurons-nous, tout n'est pas perdu pour autant, car, à notre époque plus que jamais, nous possédons la maîtrise de notre vie et pouvons, aussi ralentir, apprivoiser, adoucir, le vieillissement. Si celui-ci est une fatalité biologique à laquelle n'échappe même pas le nouveau-né dans la première seconde de sa naissance, il existe de nombreux moyens pour vivre chaque âge la vie pleinement, pour faire reculer les effet de l'âge et les atténuer. Cet apprentissage du "rester jeune" doit commencer très tôt, car le phénomène est lent. On ne se réveille pas "vieux" un beau matin ! et l'organisme humain met de longues années à vieillir. Patience et longueur de temps font, en l’occurrence, plus que force ni que rage.
Andropause et ménopause sous surveillance
Il y a cependant des âges-clés, des âges charnières, variant de quelques années selon les individus, mais qui se situent en général entre quarante et cinquante ans. Ils correspondent à des mutations hormonales et doivent être particulièrement surveillés afin de ne pas se transformer en effets-vieillissant. La ménopause concerne les femmes : elle correspond à l'arrêt du fonctionnement des ovaires. En effet, ceux-ci ne sont plus "réceptifs" à des hormones émises par l'hypothalamus dans le cerveau que l'on appelle FSH. En l'absence de FSH, les ovaires ne peuvent plus produire leurs hormones, les oestrogènes et la progestérone. Ce phénomène n'apparaît pas brutalement mais prend plusieurs années à s'installer. C'est la pré-ménopause : la sécrétion de progestérone diminue tandis que celle d'oestrogène reste stable. Ce déséquilibre engendre des troubles circulatoires avec notamment un risque de phlébite et d'octhérome, une déshydratation et un dessèchement de la peau, des modifications des cheveux, de la poitrine et l'apparition de rides. A la ménopause proprement dite, les femmes connaissent ce que l'on appelle des troubles vasomoteurs (une sécheresse vaginale, une fragilité osseuse appelée ostéoporose, une augmentation des graisses du sang (cholestérol et triglycérides). Fort heureusement de nos jours les femmes ne subissent plus toutes ces modifications, comme une gifle de l'âge, mais ont à leurs dispositions toute une panoplie de traitements, hormonaux pour la plupart, médicament prescrits bien entendu !
Pour faire face à la pré-ménopause, le médecin demande un bilan hormonal afin de déterminer les doses respectives d'oestrogène (souvent élevées) et de progestérones en chute libre... Il prescrit ensuite de la progestérone naturelle ou des progestatifs de synthèse qui se prenne du cinquième au vingt-cinquième jour du cycle. La ménopause installée, on associe généralement estrogène et progestatifs. Ces traitements hormonaux pourraient presque être qualifiés de miracles tans ils s'avèrent efficaces contre tous les troubles cités plus haut. Ils permettent en effet de limiter les troubles métaboliques et cardio-vasculaires car ils abaissent le taux de "mauvais" cholestérol et augmentent celui du "bon" cholestérol. Ils freinent la résorption osseuse (ostéoporose), suppriment ou, à tout le moins, limitent la sécheresse des muqueuses vaginales et évitent les bouffées de chaleur et ralentissent considérablement le vieillissement de la peau et des tissus.
Si la ménopause est admise par tous, l'andropause en revanche, gagnerait vraiment à être connue, et surtout traitée. L'andropause, et elle peut, elle aussi accélérer le vieillissement. elle se manifeste par une baisse progressive de la sécrétion de testostérone, l'hormone mâle. Si elle ne cesse jamais complètement, elle diminue cependant dès l'âge de vingt-cinq ans, la baisse vraiment sensible appariaient à quarante. Ainsi, un homme produit en moyenne 670 mg de testostérone pour 100 ml de plasma entre et vingt et trente ans, 561 mg entre quarante et cinquante ans, 440 entre soixante-dix et quatre vingt ans. Si l'on intervient pas, là encore, cela se traduit par une accélération du vieillissement, marquée surtout par des difficultés lors des rapports sexuels. Auxquels s'ajoutent d'autres troubles : prise de poids, fonte musculaire, ostéoporose, affaiblissement de la mémoire, baisse du nombre de globules rouges, problèmes circulatoires, vieillissement cutané et problèmes lors des mictions.
Comme chez la femme, le traitement de base est hormonal... et performant. Seul le médecin est habilité à conduire ce traitement après un bilan général qui aura permis, entre autres, de doser la testostérone. Ce traitement doit être le plus précoce possible, dès l'apparition des premières manifestations, sans attendre l'apparition et l'installation de troubles sexuels pouvant aller jusqu'à l'impuissance. Au niveau sexuel, cette hormone permet de maintenir l'apport sanguin, donc d'assurer l'érection. Mais elle agit aussi sur le poids. L'alourdissement de la silhouette de l'homme est due à l'influence des hormones féminines, qui bien que produites en faibles quantité, ne sont plus compensées si celui-ci "manque" d'hormone mâle. D'où l’intérêt du traitement. Quant à la fonte musculaire, elle ne résiste pas à la testostérone. Celle-ci on le sait est utilisée dans certains milieux sportifs pour "fabriquer du muscle", ce qui est à la fois illégal et terriblement dangereux. Mais utilisée à bon escient dans un traitement médical de l'andropause, elle nourrit directement le muscle, ce qui lui permet la fabrication des fibres musculaires. Cette hormone stimule aussi la mémoire et agit bénéfiquement sur le système sur le système cardio-vasculaire : elle assure la tonicité des veines, lutte contre le durcissement des vaisseaux sanguins, ce qui en fait une arme de choix entre l’artériosclérose et l’hypertension artérielle.
Je suis ce que je mange
Si nous avons évoqué en préalable les traitements médicaux les plus performants pour ralentir le vieillissement, c'est que nul d'entre nous n'échappe à la biologie et que l'on ne saurait ignorer ces méthodes modernes et sophistiquées. Il n'en reste pas moins vrai que nous devenons ce que vous avons été, et surtout, ce que nous avons mangé. L'alimentation est un allié extraordinaire dans la prévention du vieillissement. Nous allons ici vous en livrer les clés. Mais avant, reportez-vous à ces recommandations pour prévenir le vieillissement et ne les perdez pas de vue !
- Manger la plus grande variété d'aliments
Non au stress, oui au sport
Le stress est une cause majeure du vieillissement. Il faut donc "se détresser la vie" au risque de voir celle-ci prendre... un sacré coup de vieux. Le stress, en effet, n'est pas seulement une vue de l'esprit sans conséquence pour le corps. Que se passe-t-il chez une personne soumise à un stress continu ? Ses défenses immunitaires s'affaiblissent ou même s'effondrent. Le stress et les états-dépressifs déterminent un syndrome d'immuno-suppression acquise; diminution de la fonction NK (natural killer) des réactions d'immunité cellulaire retardées, de la réponse lymphocytaire T; diminution de la production d'interféron (substance naturelle de défense); anomalie de synthèse des anticorps C... Le stress semble être un élément important dans le déclenchement de certaines affections bactériennes ou virales récidivantes, ou dans la naissance et les poussées évolutives de maladies auto-immunes (où l'organisme réagit lui-même et fabrique des anti-corps contre ses propres organes) ou même l'apparition de certains cancer. sans en arriver à de telles extrémités il est certain que le stress n'est pas une fréquentation recommandable pour qui veut garder la forme et jeunesse et faire face avec punch aux aléas du temps qui passe...
Quand au troisième moyen anti-stress, c'est l'exercice physique. Trois fois une demi-heure par semaine semble être un minimum. En effet, le sport augmente le pouvoir d'adaptation de l'organisme et normalise, tous les métabolismes. Se priver d'efforts physiques revient réellement à saboter son capital jeunesse ! Le sport, pratiqué sous surveillance médicale et sans excès entretient le coeur, lutte contre le cholestérol, oxygène les tissus et maintient le corps en "état de marche". C'est également un remède contre le stress car il permet de libérer les énergies. On peut aussi opter pour des cures de thalassothérapie, c'est-à-dire des traitements médicaux réalisés à partir de l'eau de mer. Les propriétés de cette dernière sont tout à fait adaptées à des cures de remise en forme. Un séjour d'une semaine fait s’exclamer ses amis : "tu as rajeuni toi !". En effet, la forte minéralisation synergique de l'eau de met catalyse toutes les fonctions cellulaires et organiques. Massages, enveloppements d'algues, gymnastique aquatique, bains bouillonnants, douches ou jets vous attendent dans les nombreux centre de thalassothérapie existant dans notre pays.
La vrai beauté
La vrai beauté vient de l'intérieur et rien ne nous fera paraître plus jeune si notre hygiène de vie est désastreuse. Mais, si l'on sait, sa vie durant, préserver son capital jeunesse, on peut également profiter de certains produits et acquérir des habitudes qui éviteront au visage de marquer le coup. Rien, en effet, n'est plus exposé et plus vulnérable que le visage. Toutes les jeunes femmes en ont conscience, et de plus en plus nombreux sont les hommes qui se soucient maintenant de leur apparence.
Ne pas fumer s'avère être la règle de base.
Le tabac perturbe en effet l'oxygénation des tissus. Or l'oxygénation c'est la vie... de nombreuses études ont démontré cette conséquence (loin d'être la seule du tabagisme) : micro-circulation désordonnée, fragmentation des capillaires qui irriguent le derme. Les ultaviolets A, eux aussi, attaquent le derme : disparition des fibres de collagènes, cancérisation. L'emploi d'une bonne crème de protection pallie ces inconvénients. Ceci étant acquis, venons-en aux traitements. La grande découverte de ces dernières années est la vitamine A acide, qui joue un rôle tant au niveau préventif qu'au niveau curatif du vieillissement. La vitamine A acide agit sur la production même des cellules de la peau, en stimulant l'activité des cellules qui se trouvent à la limite du derme et de l'épiderme, ainsi que les fibroblastres, mères des fibres de collagènes.
- Conserver le poids idéal
- Eviter au maximum les graisses saturées animales (mouton, porc, charcuterie) les graisses en général, les aliments riches en cholestérol
- Consommer des aliments riches en fibres végétales
- Limiter le sucre et les sucreries
- Limiter le sel et les aliments salés
- Consommer l'alcool avec modération en privilégiant les vins rouges
- Manger du poisson deux à trois fois par semaine en privilégiant les poissons des mers froides, tels que : merlans, morues, maquereaux, sardines, harengs, thons, et saumon à l’exclusion du saumon d'élevage industriel.
- Manger des protéines anomales, donc de la viande (peu grasse) ou des volailles tous les jours.
- Ne consommer que les huiles de maïs, de tournesol, de soja, de noix ou de pépin de raisin, consommer pour tartiner les margarines au tournesol.
Il ne s'agit pas en effet, de se nourrir anarchiquement puis d'ingurgiter des doses de telle ou telle vitamine ! L'organisme est une mécanique subtile qui travaille "au long cours".
Plus tôt on entreprend une diététique "jeunesse" plus spectaculaires et durables seront les effets.
La vitamine E et la vitamine B9 (ou acide folique) sont des vedettes anti-vieillissement.
La première a des propriétés anti-oxydantes remarquables, grâce à son action sur les radicaux libres (molécules qui entraînent une destruction des cellules, donc un vieillissement) et, on la trouve dans les produits laitiers, l'huile de germe de blé de première pression à froid, et les huiles de bourrache et d'onagre, compléments alimentaires présentés en gélules et vendus en magasins diététiques.La vitamine B9 est indispensable à la formation des globules rouges dans la moelle osseuse. C'est elle qui permet la régénération cellulaire.
On la trouve dans les abats, notamment dans le foie de veau, les légumes verts, les fruits, les produits laitiers et le boeuf. Attention, elle est détruite par la chaleur. Du côté des oligo-éléments, (substances à l'état de traces mais qui jouent un rôle essentiel de catalyseurs dans l'organisme), on retiendra le sélénium, le fer, le calcium, le magnésium, le cuivre et le zinc.
Le sélénium est indispensable à l’assimilation de la vitamine E et inversement. Lui aussi agit comme les radicaux libres et stimule l'immunité. On le trouve dans les céréales complètes, les produits marins et laitiers.
Le fer est associé quant à lui, à la vitamine B9. Il est nécessaire à la formation de globules rouges et permet aux cellules de respirer. Le fer le plus assimilable se rencontre dans les abats, le boeuf, les légumes secs.
Le calcium détermine la croissance et la solidité des os. On comprend son utilité pour la lutte contre l'ostéoporose. On l'absorbe avec le lait et les dérivés laitiers. Le magnésium stimule tous les métabolismes. C'est le minéral anti-stress. La carence en magnésium est un facteur essentiel du vieillissement prématuré. Pour éviter d'en manquer (donc de vieillir), il convient de consommer fruits secs, légumineuses, pain blanc, céréales complètes et chocolat. Le cuivre active les réactions chimiques du foie.
Il est fourni par le foie, les crustacés, la viande, le poisson et les légumes verts. Enfin, le zinc se montre irremplaçable dans la synthèse de l'ADN, c'est-à-dire le coeur même de la cellule, ainsi que dans deux cents réactions enzymatiques de l'organisme. C'est un stimulant de l'activité sexuelle masculine. Les viandes, les poissons, les oeufs, les céréales en contiennent.
Pas facile, diront certains, de l'écarter de sa vie quotidienne. Peut-être encore cela se discute, mais on connait les moyens de lui tenir tête. Le sommeil est le premier d'entre eux. Huit heures par nuit sont un minimum. Le soleil et... le lampadaire halogène sont les seconds. Et oui ! La lumière t particulièrement celle de l'astre du jour possèdent ce remarquable effet de stimuler la brale anti-dépressive. Cette action sur le système nerveux, particulièrement efficace en hiver, favorise également le sommeil.
Seul le maintien de 1500 lux minimum et 3000 lux maximum, peut à la fois empêcher la survenue d'un état dépressif et combattre l'insomnie. Épatant non ?
Certains réactions, généralement sans gravité, peuvent se présenter : irritations, démangeaisons, rougeurs. Les résultats sont cependant spectaculaires. Plus classique, mais tout à fait valable aux dires des dermatologues, le peeling consiste à faire peler la couche superficielle de l'épiderme, ce qui amène alors un épiderme plus jeune, donc plus tonique et plus beau. On assiste même parfois à la synthèse de collagène. Le peeling n'est pas de tout repos, car il nécessite un arrêt de travail de dix jours, tant la "vieille peau" destiné à peler, est laide : brunâtre et craquelée. Le patient ne peut se montrer dans cet état. Il doit attendre une semaine avant de retrouver son visage de "bébé".
Rester jeune, à ce prix-là ? Pourquoi pas ! Mais sans oublier cette phrase de Montaigne : "laissez faire un peu la Nature, elle connait mieux ses affaires que nous."