Macron souhaiterait faire du 14-Juillet la célébration de la fin du confinement

Malgré les contraintes sanitaires encore imprévisibles, Emmanuel Macron souhaiterait faire de ce jour symbolique une fête de fin de confinement, ainsi qu’un point de départ pour la France de demain. 

Lors de sa si attendue allocution de lundi passé, Emmanuel Macron a listé plusieurs échéances importantes dans les mois à venir. En plus d’avoir pointé le 11 mai comme date potentielle de début du déconfinement, le président de la République a également assuré que d’ici mi-juillet, aucun événement “avec un public nombreux” ne pourrait avoir lieu en France.
Une date butoir pas si anodine, puisqu’elle correspond peu ou prou à celle du 14-Juillet, date du la fête nationale. Depuis le début de cette crise sanitaire majeure, Emmanuel Macron n’en fait pas secret, cette date doit avoir une valeur symbolique forte, encore plus que d’habitude.

Une “fête de libération du confinement généralisé”?

Ces derniers jours, son entourage s’était même laissé aller à la confidence, assurant que ce rendez-vous pourrait être l’occasion d’une grande adresse à la nation, qui devrait sceller un nouveau départ pour le pays, soulignait Le Parisien dans un article de la semaine passée. Selon l’émission Quotidien, quelques minutes après son allocution de lundi passé, Emmanuel Macron s’est entretenu avec une dizaine d’éditorialistes afin d’affiner ses propos. 
“La fête nationale du 14 juillet c’est une date psychologique. Je peux pas dire aujourd’hui ‘Il n’y a pas de 14 juillet'”, aurait-il alors confié. 
Une hypothèse du rendez-vous avec les Français qui a donc pris de l’ampleur depuis le discours tenu le 13 avril dernier, puisque l’homme fort de l’Elysée souhaiterait faire de cette date la célébration de la fin du confinement, affirme un proche cité par Le Parisien ce vendredi.
“C’est cette ligne qu’il a en tête effectivement. Dans le fond, il rêverait que le 14 juillet soit une fête de libération du confinement généralisé”, lâche ce dernier, reprenant le terme de “date psychologique.” 

Sous conditions

Toutefois, cet appel à la concorde nationale est soumis à de nombreuses conditions. Dans un premier temps, l’exécutif devra se confronter à la réalité sanitaire du pays et à une éventuelle résurgence de l’épidémie après le déconfinement. Déjà, le lendemain de l’allocution, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait évoqué le 11 mai comme un simple “objectif” et non pas une certitude. Est-il encore trop tôt pour planifier le futur?Play Video
“C’est pour cela (qu’Emmanuel Macron) n’a pas pris d’engagement au-delà. Il ne veut pas dire aujourd’hui qu’il n’y aura pas de 14-Juillet. Il veut rester ouvert sur cette question. (…) Pour lui, la symbolique c’est celle-là, même si rien ne garantit qu’il pourra se tenir”, explique l’un des conseillers du président, toujours dans les colonnes du Parisien
De par l’imprévisibilité du coronavirus et des appels à la prudence, notamment de l’OMS, quant à une éventuelle deuxième vague de Covid-19, l’entourage direct d’Emmanuel Macron souhaite rester prudent. 
“Cela va être très évolutif, il faut le prendre avec précaution”, souligne un autre conseiller. 

Un hommage à ceux qui sont “en première ligne”? 

Si d’aventure l’événement pouvait bien se tenir, le 14-Juillet pourrait également être l’occasion de rendre hommage au personnel soignant, ainsi qu’à toutes les employés des services de santé qui ont été en première ligne durant la pandémie. 
C’est en tout cas la volonté de plusieurs élus dont le député LaREM de Seine-Maritime, Damien Adam, qui, en compagnie de l’élue LR de Paris Catherine Dumas, a écrit à Emmanuel Macron afin de lui demander que les soignants soient associés au défilé militaire prévu ce jour-là. Pour cette dernièreCatherine Dumas, cet hommage devrait même être généralisé à tous ceux qui se sont battus durant cette crise. 
“Si les conditions sanitaires le permettent, je suggère d’associer à la prochaine fête nationale du 14 juillet les personnels soignants et tous nos héros du quotidien (commerçants, conducteurs de transports, éboueurs, professeurs mobilisés pour la continuité scolaire…)”, a-t-elle également écrit dans un courrier destiné au président, relayé par France info
Selon la radio, l’armée estime toutefois qu’il serait trop compliqué d’intégrer ces derniers au défilé. Ainsi, un “carré de soignants” installé place de la Concorde, près de la tribune officielle, reste une hypothèse plus plausible. 

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